Chaque année, le design web se réinvente et 2025 ne fait pas exception. Les typographies prennent de la place, les animations deviennent plus fluides que jamais, l’IA s’invite dans les maquettes, et certains sites osent tout, quitte à casser les codes établis.
Mais au-delà des effets de mode, une vraie question se pose : comment créer un site qui marque les esprits, sans sacrifier l’ergonomie ni la cohérence de marque ? C’est là que la veille créative entre en jeu. Et chez Studio Elias, on adore se perdre des heures à explorer les meilleures pépites du web.
Dans cet article, on vous partage les tendances webdesign qui font vibrer 2025, nos plateformes préférées pour nourrir votre inspiration, et surtout, une sélection de sites qui nous ont donné envie d’applaudir devant notre écran. Spoiler : il y a du beau monde.
Prêt à en prendre plein les yeux ?
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Fini le design tiède et les refontes “pour faire propre”. En 2025, les marques osent. Elles bousculent leurs codes, repensent leur identité visuelle de A à Z et affichent fièrement leur nouveau visage. Objectif ? Marquer les esprits et se différencier dans un web ultra-saturé.
Prenons l’exemple de Jaguar : la marque iconique a troqué son univers classique pour un design bien plus épuré, presque minimaliste, avec une expérience digitale taillée pour le luxe moderne (et la voiture électrique). Résultat ? Une image de marque clarifiée, un site qui respire… et un vrai statement visuel.
Ces refontes audacieuses ne sont pas là pour faire joli : elles traduisent un repositionnement stratégique. On repense la hiérarchie de l’information, on revoit les interactions, et on n’a plus peur de créer du contraste, de la tension visuelle, voire de casser les grilles classiques. On vous en dit plus dans notre article dédié au rebranding audacieux de Jaguar.
Le message est clair : le webdesign est un terrain d’expression à part entière. Et en 2025, les marques qui s’imposent sont celles qui n’ont pas peur de sortir du cadre.
En 2025, la typo ne chuchote plus : elle parle fort et prend toute la place qu’elle mérite. Les titres s’affichent en taille maxi, les mots deviennent des éléments graphiques à part entière, et parfois, une seule phrase suffit à captiver l’attention.
Pourquoi ce retour en force des typographies oversize ? Parce qu’elles vont droit au but. Dans un monde où l’attention se joue en 3 secondes, un mot bien placé, bien dessiné, peut faire plus d’effet qu’une vidéo de 30 secondes. C’est simple, clair, percutant.
On voit émerger des sites qui assument un design ultra typographique, avec peu d’images voire pas du tout. Jeux de graisse, variation de style, animations au scroll : la typographie devient l’outil principal pour raconter une histoire, poser une ambiance, exprimer une identité.
Et bonne nouvelle : ce style s’adapte aussi bien à un site de mode qu’à une landing page B2B. Il suffit de choisir la bonne fonte, de doser l’audace, et de garder en tête une règle d’or : la lisibilité reste reine.
La 3D n’est plus réservée aux studios hollywoodiens ou aux gros budgets e-commerce. En 2025, elle s’invite sur de plus en plus de sites web, portée par des outils plus simples, plus légers… et bien plus accessibles.
Fini les rendus hyper techniques impossibles à intégrer sans un développeur Unity dans l’équipe. Aujourd’hui, des plateformes comme Spline, Rive ou même Webflow (grâce aux intégrations) permettent d’ajouter une touche de 3D interactive sans plomber les performances du site.
Ce qu’on adore avec cette tendance, c’est qu’elle permet de créer une vraie immersion : un produit qui tourne en temps réel, un décor qui réagit à la souris, une expérience gamifiée qui capte l’utilisateur dès la première seconde. Le tout sans sacrifier le mobile ou l’accessibilité (quand c’est bien fait).
Alors non, vous n’avez pas besoin d’un moteur graphique dernier cri pour intégrer de la 3D à votre site. Mais vous avez besoin d’une bonne idée, d’un objectif clair, et surtout : d’une intégration fluide qui sert votre storytelling.
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C’est l’outsider qui prend sa revanche : le brutalisme numérique continue de s’imposer en 2025, avec ses lignes droites, ses polices sans pitié et ses mises en page qui semblent crier : “je fais ce que je veux”. Et étonnamment… ça fonctionne.
Inspiré de l’architecture brutaliste, ce style web mise sur la transparence, l’honnêteté visuelle et l’absence de fioritures. Des boutons qui ressemblent à du HTML pur, des contrastes extrêmes, une hiérarchie typographique à la limite du chaos, le tout assumé à 100%.
Mais ne vous y trompez pas : derrière ce design “anti-design” se cache une vraie intention créative. Le brutalisme attire, interpelle, dérange parfois, mais ne laisse jamais indifférent. Et c’est exactement ce qu’il cherche à faire.
Les marques qui adoptent ce style veulent souvent casser les codes du corporate classique et affirmer une personnalité forte, voire rebelle. C’est aussi une façon de se démarquer sur un web de plus en plus standardisé.
Alors oui, c’est brut. Oui, c’est clivant. Mais quand c’est bien fait, ça a du caractère, de l’audace, et une sacrée dose de style.
En 2025, le mode sombre a cessé d’être une tendance : c’est devenu une norme. Et pour cause : il est partout. Sur nos téléphones, nos applis, nos tableaux de bord, nos sites préférés… et même dans nos paramètres système par défaut.
Mais pourquoi tant d’amour pour le dark mode ? D’abord, parce qu’il repose les yeux, un vrai confort, surtout la nuit ou pour les professions qui passent leur journée (et leur soirée) devant un écran. Ensuite, parce qu’il donne instantanément un look plus sophistiqué à n’importe quel site, à condition de bien le travailler.
Attention : le dark mode, ce n’est pas juste inverser les couleurs. C’est penser une palette dédiée, adapter la typographie, travailler les contrastes, et éviter l’effet “fond noir + texte gris pâle illisible” (non merci). Le tout, en veillant à proposer une expérience aussi fluide que la version claire.
Aujourd’hui, intégrer un dark mode, c’est aussi un signal de modernité. Cela montre que vous pensez à l’utilisateur, à son confort, et que vous êtes à jour dans vos choix de design.
Bref, ne pas proposer de mode sombre en 2025, c’est comme avoir un site non responsive en 2015 : ça fait un peu tâche.
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En 2025, créer un site beau, rapide et responsive ne suffit plus. S’il n’est pas accessible à tous, il est incomplet. L’accessibilité n’est plus un bonus ou une contrainte technique : c’est une véritable philosophie de design, intégrée dès la première maquette.
Concrètement, ça veut dire quoi ? Des contrastes suffisants, des textes lisibles, des balises bien pensées, une navigation clavier fluide, des alternatives aux visuels… bref, un site qui fonctionne pour tous les utilisateurs, y compris celles et ceux en situation de handicap.
Mais au-delà de l’aspect technique, c’est aussi une question d’inclusivité. En 2025, on conçoit des interfaces qui évitent les stéréotypes, qui parlent à des profils variés, et qui tiennent compte de la diversité des parcours, des cultures et des usages.
L’accessibilité, ce n’est pas cocher une checklist. C’est un choix de design centré sur l’humain. Et bonus non négligeable : c’est aussi bon pour le SEO, l’engagement, et même la perception de votre marque.
Chez Studio Elias, on est convaincu que le bon design est celui qui inclut, pas celui qui exclut. Et cette conviction devient, à juste titre, une exigence du web d’aujourd’hui.
Impossible d’ignorer l’IA en 2025. Elle s’est glissée dans nos outils, nos process… et parfois même dans nos moodboards. Mais pas de panique : l’IA ne remplace pas le designer, elle l’augmente (et lui fait gagner un temps fou).
Aujourd’hui, des outils comme ChatGPT, Midjourney, Uizard ou encore Framer AI permettent de générer des wireframes, des palettes de couleurs, des textes ou même des animations… en quelques clics. Résultat : moins de temps sur les tâches répétitives, plus de place pour la créativité et l’intention.
Mais ce qui nous intéresse vraiment, c’est l’IA comme levier de personnalisation. Grâce à elle, les interfaces s’adaptent en temps réel au comportement des utilisateurs, proposent des contenus sur mesure, optimisent l’UX de façon dynamique. Le site devient intelligent, presque vivant.
Bien sûr, ça soulève aussi des enjeux : éthique, contrôle, cohérence de marque… Mais une chose est sûre : l’IA fait désormais partie intégrante de la boîte à outils du designer web. L’ignorer, ce serait un peu comme continuer à coder en Flash en 2025 (ne faites pas ça).
1. Gucci Cosmos
Un site immersif mêlant 3D, scroll narratif et musique d’ambiance. On explore une exposition virtuelle comme si on y était. Une masterclass en storytelling digital.
2. Apple Vision Pro
Apple mise sur l’émotion avec une interface sobre et léchée, des animations fluides, et une narration centrée sur l’expérience utilisateur. Simple, puissant, mémorable.
3. Notion Calendar
Minimalisme à l’extrême, animations légères, hiérarchie visuelle impeccable. Un bon exemple d’interface SaaS 2025 friendly.
4. Rive
Site interactif pour un outil d’animation. Tout est en mouvement, fluide et didactique. Parfait pour montrer ce que l’outil permet… en l’utilisant. UX + démonstration produit = combo gagnant.
🔗 rive.app
5. Spline
Design 3D temps réel, interface dynamique, tons pastel, et interactions au scroll. Un site qui montre les capacités de son produit avec brio.
6. Obys Agency
Brutalisme maîtrisé, micro-interactions léchées, scroll narratif + dark mode stylé. Une agence qui ose, et ça se voit.
7. Merci Michel
Une agence française qui joue à fond la carte de l’humour, de l’identité forte, et d’un site qui change selon l’heure. Créatif, vivant et très humain.
8. Resn
L’un des sites les plus déjantés de l’année. Interactions surréalistes, glitchs visuels, son et image parfaitement synchronisés. Une expérience décalée qui marque.
9. Active Theory
Chaque scroll est une animation. L’agence pousse la narration interactive à son paroxysme. On se sent dans un film. Un vrai show digital.
10. Back Market (nouvelle homepage 2025)
Nouveau ton de voix, nouveau design plus adulte, plus responsable. Fini le look “start-up rigolote”, place à l’économie circulaire assumée et designée.
1. Awwwards
Le temple du webdesign. Chaque jour, des sites du monde entier sont notés sur leur design, leur UX, leur contenu. Un vrai concentré d’excellence visuelle.
🔗 awwwards.com
2. CSS Design Awards
Un cousin d’Awwwards, tout aussi exigeant. On y découvre des pépites ultra créatives, avec un vrai accent sur l’innovation technique et l’expérience utilisateur.
🔗 cssdesignawards.com
3. Behance
Le réseau social des créatifs par excellence. Vous y trouverez des projets complets (UI, branding, motion...), classés par thématique et par popularité.
🔗 behance.net
4. Dribbble
Parfait pour de l’inspi rapide. Ici, ce sont souvent des aperçus (ou “shots”) de maquettes, d’interfaces et d’idées visuelles. Moins de contexte, mais beaucoup de style.
🔗 dribbble.com
5. Siteinspire
Un catalogue épuré de sites sélectionnés pour leur qualité graphique. Vous pouvez filtrer par secteur, style, plateforme... Efficace, clair, ciblé.
🔗 siteinspire.com
6. Land-book
Un peu comme Pinterest, mais version design web. Idéal pour repérer des tendances sur les landing pages, pages d’accueil et SaaS.
🔗 land-book.com
7. One Page Love
Comme son nom l’indique, il est spécialisé dans les sites “one page”. Pratique pour les portfolios, les campagnes produit ou les events.
🔗 onepagelove.com
8. Httpster
Moins connu, mais terriblement stylé. On y trouve des sites décalés, expérimentaux, voire un peu punk. Parfait pour sortir des sentiers battus.
🔗 httpster.net
9. UI Movement
Focus sur les micro-interactions, les transitions, les effets au scroll. Top pour muscler vos animations et vos interfaces.
🔗 uimovement.com
10. Designspiration
Un moteur de recherche visuel. Tapez un mot-clé, une couleur ou un style, et laissez-vous embarquer.
🔗 designspiration.com
Astuce Studio Elias : créez-vous une veille hebdo avec 2 ou 3 de ces plateformes, et enregistrez vos crushs dans un tableau Notion ou Figma. Vous verrez, l’inspi finit toujours par revenir.
En 2025, le webdesign ne se contente plus d’être joli : il raconte, il engage, il fait vivre une expérience. On ose des refontes plus radicales, des typos géantes, des interfaces immersives, et on pense à tous les utilisateurs — pas juste à ceux qui scrollent en Wi-Fi sur un MacBook Pro.
Voici les 4 grands enseignements à garder en tête :
Chez Studio Elias, on aime créer des sites qui sortent du lot sans jamais oublier l’expérience utilisateur ni la vision de la marque. Si vous avez un projet en tête (ou juste une envie de beau), on est là pour en parler.
