Trouver un nom de marque c’est excitant… jusqu’au moment où tout ce que vous imaginez semble soit déjà déposé, soit franchement raté. Vous passez de “génial” à “ridicule” en trois syllabes, et chaque mot vous semble soit trop banal, soit trop original au point de perdre tout sens. Résultat : vous tournez en rond dans votre Google Doc, à mi-chemin entre le brainstorming et la crise existentielle.
Et pourtant, c’est souvent ce premier mot qui posera les bases de toute votre identité : il s’affichera sur votre site, votre logo, vos réseaux sociaux, et surtout dans la tête de vos clients. Il sera votre signature.
En 2025, créer un nom efficace ne se résume plus à une pirouette créative. C’est un enjeu stratégique majeur, un point de contact essentiel entre vous et votre audience. Un bon nom peut faire décoller une marque. Un mauvais… peut la rendre invisible.
Dans cet article, on vous partage notre méthode pour trouver un nom percutant, mémorable et aligné avec votre identité. Pour que votre marque démarre du bon pied… avec le bon mot.
Un bon nom de marque, ce n’est pas forcément celui qui "sonne bien". C’est celui qui résonne juste. Celui qui reflète votre identité, qui s’aligne avec votre mission, et qui vous distingue sans effort dans un marché saturé.
Aujourd’hui, le nom d’une entreprise n’est pas une simple idée jetée sur une liste :
Chez Studio Elias, on voit le nom comme une clé d’entrée dans l’univers de la marque. Il ne doit pas tout dire, mais il doit éveiller la curiosité, faire sourire, intriguer. En clair : il doit marquer, et le faire au bon moment, avec justesse. Parce qu’en 2025, vous n’avez plus le temps pour un nom qui tombe à plat.
Avant de vous lancer dans un marathon de post-it, de générateurs de noms ou de brainstorms enflammés, il est essentiel de poser les bonnes bases. Car un nom de marque, ce n’est pas juste une trouvaille sympa. C’est un outil stratégique, au service de votre image, de votre communication, et de votre croissance.
Voici les 6 critères essentiels à garder en tête pour choisir un nom de marque à la hauteur de votre ambition.
Un bon nom, c’est un nom qui reste. Il s’imprime facilement, circule naturellement, s’installe dans la tête sans effort. Il doit pouvoir se transmettre à l’oral sans confusion et résister à l’épreuve du temps (et des conversations de couloir).
Si votre audience doit le noter pour s’en souvenir, ou le googler trois fois avant de tomber sur votre site, vous avez perdu l’avantage.
À éviter : les acronymes indigestes (type "XGLD Corp") ou les noms ultra-abstraits qui ne laissent aucune empreinte. À viser : un nom fluide, accrocheur, sonore. Un nom qui reste après le scroll.
Votre nom de marque est-il différent ? Vraiment ? Dans un monde où toutes les marques veulent "innover", "connecter", "performer", beaucoup finissent avec des noms interchangeables comme "Nova Group", "Tech Solutions", "Bluewave Systems"…
Le problème ? Ces noms ne disent rien. Ils sont lisses, sans saveur, et totalement noyés dans la masse.
Un nom distinctif crée une empreinte unique dans l’esprit du public. Il ose un mot inattendu, une image forte, un parti pris imaginatif. Il reflète votre singularité au lieu de copier celle des autres.
Notre conseil : faites un tour dans l’univers de vos concurrents avant de valider un nom. S’il pourrait être à eux, ce n’est pas le bon.
Un bon nom de marque ne suffit pas à lui seul, mais il doit parler le même langage que votre marque. Il doit être en cohérence avec votre identité, vos valeurs, votre catalogue, votre cible.
Prenons un exemple simple : une marque de cosmétiques naturels nommée "Steel Empire" créerait une dissonance immédiate. Idem pour une application de méditation qui s’appellerait "TurboLaunch" ou "ImpactCore". Le nom, même réussi graphiquement, serait en décalage total avec l’expérience promise.
Un nom bien choisi renforce le message. Il crée une continuité entre le fond et la forme. Il est un levier de clarté et de cohérence.
La tentation est grande de créer un nom de marque qui "sonne international", d’ajouter un "x" ou un "y" pour faire tech, ou de supprimer des voyelles pour faire startup. Mais attention : la lisibilité, la prononçabilité et l’orthographe doivent rester naturelles.
Si votre public n’arrive pas à le prononcer, il n’en parlera pas. S’il n’arrive pas à le taper dans Google, il ne vous trouvera pas. Et si vous devez corriger chaque fois qu’on vous écrit ou vous mentionne, cela deviendra un frein à votre notoriété.
Un bon test : dictez le nom au téléphone à quelqu’un. S’il le note correctement du premier coup, vous êtes sur la bonne voie.
C’est peut-être la condition la plus pragmatique, mais elle est incontournable. Un bon nom est aussi un nom qu’on peut utiliser légalement.
Cela signifie :
Trop d’entrepreneurs trouvent un nom génial… et découvrent ensuite qu’il est déjà déposé ou squatté. Ce qui peut mener à des frais juridiques, un changement de nom en urgence, ou pire : un conflit juridique.
Notre conseil : faites cette vérification très tôt, dès que vous avez une shortlist sérieuse.
Votre nom de marque ne doit pas seulement être adapté à votre offre actuelle. Il doit aussi pouvoir vous accompagner dans la durée. Cela signifie qu’il ne faut pas choisir un nom trop restrictif, trop géographique, ou trop lié à un seul article.
Cas typiques à éviter :
Un nom évolutif, c’est un nom suffisamment large et souple pour accueillir vos futurs développements : nouvelles gammes, nouvelles cibles, nouveaux territoires. Il ne se fige pas dans le présent, il anticipe ce qui vient.
Et pour savoir s’il tiendra la route ? Il faut le tester : dans une phrase, sur un packaging, dans une recherche Google, face à un client. Un bon nom de marque s’adapte à tous les usages, à toutes les situations.
Ces 6 critères sont votre base solide dans la jungle du naming. Et croyez-nous, quand un nom coche toutes les cases, ça se sent : il est clair, évident, engageant. Il devient le socle de votre stratégie de marque, bien plus qu’une simple étiquette.
Avant de chercher, il faut savoir ce que vous voulez dire. Quelles sont vos valeurs ? Votre vision ? Vos concurrents ? Votre cible ? Chez Studio Elias, on commence toujours par définir le positionnement, l’ADN de la marque et les axes à explorer.
On active le mode créatif : listes de mots-clés, associations d’idées, jeux sonores, racines grecques ou latines, références culturelles… On élargit au maximum le champ lexical pour ouvrir les possibles.
On passe d’une long list à une short list. On élimine les noms trop proches d’existants, les jeux de mots douteux, ou les idées trop floues. On garde ce qui est fort, cohérent, et pertinent.
Chaque nom est vérifié :
On teste les noms dans des phrases, dans un logo, à l’oral, auprès de la cible. L’idée, c’est de voir comment il vit. Comment il sonne. Comment il est perçu. Parce qu’un bon nom vit bien dans tous les contextes.
Prenons un cas très parlant : BigBuddy. C’est une marque éducative que nous avons accompagnée chez Studio Elias. L’enjeu : sortir d’un univers de formation froide et descendante, et construire une marque humaine, complice, et positive.
Le nom devait traduire l’idée d’un accompagnement bienveillant, moderne, dynamique. Et c’est exactement ce que raconte BigBuddy : un grand copain, un mentor, une présence rassurante qui vous aide à progresser, sans jamais juger.
Car Bigbuddy, ce n'est pas de la formation, c'est de l'éducation.
Le résultat ? Un nom mémorisable, émotionnel, facile à prononcer, déclinable… et surtout, porteur d’une vraie personnalité. Il n’explique pas tout. Il suggère. Il attire. Il séduit.
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Trouver un bon nom, ce n’est pas seulement appliquer une bonne méthode. C’est aussi éviter les erreurs classiques qui plombent les meilleures idées. Parce que même avec un bon instinct créatif, certains réflexes peuvent saboter tout un travail de branding.
Voici les pièges les plus fréquents, ceux qu’on croise encore trop souvent (et qu’on vous aide à éviter chez Studio Elias).
L’originalité, c’est bien. L’incompréhensible, beaucoup moins.
Dans l’envie de sortir du lot, on peut être tenté de faire preuve de trop de créativité, au point de proposer un nom tellement obscur, complexe ou décalé… qu’il ne veut plus rien dire. Résultat : la marque devient floue, difficile à expliquer, impossible à mémoriser. Et surtout, elle échappe à tout repère.
Exemple : un nom inventé de toutes pièces, avec une orthographe alambiquée, imprononçable à l’oral, intraduisible à l’écrit, et sans mots-clés pour raccrocher l’esprit à quoi que ce soit de tangible. Vous créez peut-être un effet "waouh" dans une salle de réunion… mais personne ne comprend pourquoi.
Notre conseil : soyez inventif, oui mais pas au détriment du bon sens. Un bon nom est souvent simple, mais chargé de sens. Il éveille une image, une sensation, un univers. Il crée un lien entre votre idée et la tête de vos futurs clients. Et ce lien doit être clair, pas cryptique.
C’est le réflexe classique : demander leur avis à l’équipe, aux associés, aux clients, aux amis, à la famille… voire au chien. Résultat : chacun y va de son commentaire, les propositions s’opposent, les compromis s’accumulent… et le nom final est tiède, consensuel, sans personnalité.
Quand vient le moment de choisir un nom d’entreprise, le piège, c’est de chercher à plaire à tout le monde. Un bon nom ne fait pas l’unanimité : il trace une ligne claire, il parle à votre cible, il reflète votre vision, il affirme une posture.
Si vous voulez créer votre marque avec du caractère, vous devez accepter qu’un bon nom puisse diviser… tant qu’il connecte avec les bonnes personnes.
Notre conseil : impliquez les bons profils (fondateurs, branding experts, quelques clients représentatifs), mais surtout : gardez le cap. Le naming est une décision stratégique, pas une démocratie participative.
Un nom peut sembler génial sur le papier… et complètement bancal dans la vraie vie. Un bon nom doit fonctionner :
Exemple : un nom trop long qui ne rentre jamais dans une grille, un nom trop abstrait qui perd tout impact en publicité, ou un nom visuellement peu lisible une fois stylisé.
Notre conseil : simulez des usages concrets avant de valider. Dites-le, écrivez-le, mettez-le en situation.
On ne le répètera jamais assez : un bon nom est un nom disponible.
Trop de projets avancent tête baissée, investissent dans des logos, des sites, de la com… pour finir par découvrir que le nom est déjà déposé à l’INPI, ou que le domaine est squatté. Et là, c’est la cata : obligation de changer, délais, coûts supplémentaires, voire litiges.
Notre conseil (encore et toujours) : vérifiez systématiquement votre shortlist sur :
Un nom trop descriptif, trop centré sur l’offre initiale, peut vite devenir un frein à la croissance. Il fige la marque dans une association d’idées immédiate, sans lui laisser la liberté d’évoluer.
Exemple : "Livraison de Repas Express Paris". Parfait pour lancer un MVP, mais beaucoup trop restrictif si, deux ans plus tard, vous proposez des paniers bio à Lyon… ou des articles bien-être à l’échelle nationale.
Un bon nom doit pouvoir suivre les évolutions de votre offre, de votre public cible, ou de votre territoire. Il doit être assez souple pour grandir avec vous, sans que vous ayez à tout recommencer à chaque pivot.
Notre conseil : lors de la phase de brainstorming, évitez de vous enfermer dans un terme fonctionnel ou purement descriptif. Cherchez plutôt un outil de narration : un nom qui évoque un univers, une énergie, une promesse — pas juste un service.
Pensez au nom comme à une fondation de marque, pas comme à une ligne de catalogue.
Et si vous avez déjà fait ce genre d’erreur, pas de panique.
Spoiler : vous n’êtes pas seul. Et la bonne nouvelle, c’est qu’avec un bon accompagnement, ça se corrige très bien.
Quand on pense à un bon nom, on pense souvent à la marque dans son ensemble. Mais dès que l’entreprise se développe, une question finit toujours par arriver : Doit-on donner un nom différent à chaque produit ou service ? Ou tout regrouper sous un même nom ?
La réponse dépend de votre stratégie, de votre modèle économique, et de votre vision long terme. Voici quelques repères pour y voir plus clair.
C’est le cas le plus simple. Vous avez une entreprise, un produit, un nom. Tout est concentré sous une seule identité. Parfait si :
Exemple : Airbnb, Uber, Doctolib… Le nom de la marque est aussi celui du service.
Avantages :
Inconvénient :
C’est le modèle adopté par les entreprises qui développent plusieurs gammes, plusieurs services, ou qui souhaitent concevoir des univers spécifiques autour de chaque produit.
Exemple :
Pourquoi faire ça ?
Avantages :
Inconvénients :
Nous partons toujours de la stratégie de marque. Pas de règle rigide, mais une question : Quelle est l’ambition derrière le projet ?
Prenons le cas de BigBuddy, une marque établie avec notre studio. L’objectif était clair : construire une identité forte autour d’un nom central, qui incarne à la fois la mission, la personnalité, et l’expérience utilisateur. BigBuddy n’avait pas besoin de décliner plusieurs noms pour ses services : la force du concept résidait justement dans la cohérence et la simplicité de l’écosystème de marque.
En revanche, pour une entreprise qui lance une plateforme, une application, puis une gamme de produits physiques ou une école en ligne… il peut être judicieux de créer des noms complémentaires, liés mais autonomes, pour éviter que tout ne repose sur un seul mot.
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Choisir un nom d’entreprise, ce n’est pas une formalité. C’est un choix fondateur, qui influence votre image, votre positionnement, votre développement, votre lien avec votre public.
En 2025, il ne suffit plus d’avoir un nom qui "sonne bien". Il faut un nom qui résonne juste, qui se distingue sans se perdre, qui raconte quelque chose avant même qu’on ait lu la première ligne de votre pitch.
Un bon nom, c’est un mélange rare : une dose de stratégie, une touche de créativité maîtrisée, une vraie réflexion sur ce que vous voulez transmettre aujourd’hui et demain.
Et une bonne marque s'accompagne toujours d'un bon slogan, donc si vous souhaitez plus de contenu, on vous invite à découvrir notre Top 50 des meilleurs slogans de marque !